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Réotier hivernal : Ski de montagne et raquettes

Par Louis Volle - 28 novembre 2017


Plus de la moitié de l’année la neige vient nous rappeler, que malgré son ensoleillement  remarquable, Réotier reste une authentique commune de montagne. Changement climatique oblige, au niveau de l’habitat permanent le manteau blanc  se réduit d’année en année.  Au dessous de 1500m, le soleil prouve avec vigueur que c’est lui le patron sur l’adret : la fonte est rapide et le paysage devient pour quelques jours peau de panthère avant de retrouver les teintes d’automne. Ce n’est qu’en avril que le vert va chasser le marron.


Au dessus de 1500m, les plus grandes surfaces étant orientées à l’est et au nord, le blanc règne presque à coup sûr de novembre à mai. Notre territoire d’altitude devient alors un fantastique terrain d’action pour les amateurs de ski  de montagne ou de randonnées en raquettes à neige.


 


Trace dans la lumière et la solitude des plateaux de l’Alp (automne 2016).


Trace dans la lumière et la solitude des plateaux de l’Alp (automne 2016).


 


SKI DE MONTAGNE


 


De la Tête de Fouran aux Crêtes des Rougnoux, l’essentiel des randonnées se déroulent sur ce vaste panneau nord est, rive droite de la Durance.De la Tête de Fouran aux Crêtes des Rougnoux, l’essentiel des randonnées se déroulent sur ce vaste panneau nord est, rive droite de la Durance.


Les sommets de Réotier sont limitrophes des communes voisines, St Clément, Freyssinières, Champcella et St Crépin.. Nous décrirons tous les itinéraires concernant notre commune et renvoyons au Toponeige « Ecrins Est » Volopress 2013 de Louis Volle et Lionel Tassan pour une connaissance plus large du secteur.


Topo



Informations préalables :


  • L’ensemble des données de niveau de ski, de montée, de dénivelé, d’exposition est conforme à celles, désormais généralisées des Toponeige.(Voir annexe en fin d’article).
  • La cartographie est celle de l’ IGN : cartes Top 25 2437ET et 3537ET. Le site web géoportail permet de trouver toutes les informations. Les indications (secondaires) qui ne figurent pas sur ces documents correspondent à des appellations locales.
  • Données Météo et nivologiques : plusieurs sites mais Météo France (Briançon) est le plus précis. Dici tv donne tous les jours un bulletin plutôt pertinent.
  • Data avalanches : http://www.data-avalanche.org
  • Les sites collaboratifs internet donnent des infos sur les conditions du moment si leurs membres mettent leurs sorties en ligne : Skitour (http://www.skitour.fr) C2c (http://camptocamp.org) et Volopress (http://volopress.net/volo)
  • Nos amis transalpins étant très actifs, voir aussi Gulliver (http://www.gulliver.it/home). Le plus simple est de taper sur son navigateur « Metaskirando » pour avoir d’un coup d’œil toutes les sorties des sites indexés. Facebook ou You tube peuvent aussi apporter des informations plus ponctuelles.
  • Secours en montagne : 112 ou 114 avec SMS
  • Cabanes : elles sont réservées à l’usage pastoral. Cependant en cas d’absolue nécessité, vous trouvez un abri à la vieille cabane du Vallon, dans le sas de rangement de celle de la Selle, dans la vieille cabane de l’Alp ou le sas de la nouvelle. Aucun matériel, aucun confort évidement.

 


La cabane de l’Alp l’hiver.


La cabane de l’Alp l’hiver


Accès :


Le point de départ  de la majorité des itinéraires se situe à 1400 mètres à l’entrée du plateau de Truchet (panneau municipal d’information).


 


Truchet (1400m) point de départ habituel des itinéraires. Les chalets en bas correspondent aux Lajards de la carte IGN, tandis que ceux du haut seraient ceux de Truchet. L’usage locale désigne l’ensemble sous le vocable Truchet. La bosse (1570m) qui domine est appelée La Crose ou parfois Serre de Mikéou.


Truchet (1400m) point de départ habituel des itinéraires. Les chalets en bas correspondent aux Lajards de la carte IGN, tandis que ceux du haut seraient ceux de Truchet. L’usage locale désigne l’ensemble sous le vocable Truchet. La bosse (1570m) qui domine est appelée La Crose ou parfois Serre de Mikéou.


En début ou en fin de saison il est possible d’atteindre Mikéou (1500m) ( déneigement  naturel). En cas d’affluence, possibilité de se garer sur des places supplémentaires en continuant vers le relais de télévision.


 


BON A SAVOIR : Le point fort de Réotier est d’offrir une saison en général très longue en profitant de la fermeture tardive ou de l’ouverture précoce de la piste de l’Alp.


MAIS : cette piste a des orientions variées : Ne pas forcer le passage s’il y a de la neige sur la piste après Mikéou car vous serez très vite coincé. Mieux vaut porter un peu, que jouer de la pelle pendant  des heures.


Exceptionnellement, en début ou fin de saison, on peut approcher la cabane de la Selle ou celle du Vallon. C’est l’occasion d’enchaînements intéressants selon la forme et l’envie de chacun.


QU’ON SE LE DISE :


  • La piste du Vallon commençant à la bifurcation 1720 n’est jamais praticable en auto, en hiver.
  • La Piste de l’Alp  est praticable au plus haut à l’épingle à cheveux 1970. Mais il peut arriver que la commune obstrue la piste par des blocs au Valliret (bifurcation 1875m).
  • La piste de liaison vers le Ponteil 1450m) est sans intérêt l’hiver et dans un état détestable.

Autres accès :


  • La piste du Couleau rive gauche. Aucun intérêt si l’on n’arrive pas à la Demoiselle coiffée (1270m). Toutes les courses sont longues et de bon niveau, plutôt exposées. Un seul atout : la cabane de St Clément ouverte avec un équipement minimal correct. Les courses dans ce vallon sont longues et souvent délicates mais d’une beauté et d’une originalité rares. La seule connue Clotinaille (TPN I16) ne ressemble pas du tout aux courses du vallon proprement dit (TPN I10 à I15).
  • La piste forestière des Preyts (1444m) sur St Crépin, en début ou fin de saison.N’est intéressante que pour Roche Charnière ; accessoirement pour Vautisse ou les Rougnoux.
  • Le Ponteil (1450m) et la piste de Tramouillon praticable très tôt ou très tard en saison (souvent obstruée, avec beaucoup de glace à la fin) (danger !).C’est l’accès classique de la Tête de Vautisse. Intéressante parfois pour Roche Charnière, les Rougnoux ou Gaulent.
  • La piste forestière de Val Haute (le Lauzet) depuis Champcella et le col des Combes, très tard en saison (aléatoire). Indispensable pour les versants nord de Vautisse , Rochelaire, Gaulent ou le cirque de Mouthe. NE PAS DEPASSER LA PORTE DU PNE.
  • Parking de Dormillouse : hiver aux Viollins ou aux Mensals (1360m) ; en fin de saison (parking d’été 1441m). Intérêt marginal pour notre secteur.

Les particularités  seront évoquées pour chaque course.


 


Le Pinfol (2649m) depuis la crête de la Brèche à Fouran. Cette cime peu connue est riche d’une belle variété d’itinéraires.


Le Pinfol (2649m) depuis la crête de la Brèche à Fouran. Cette cime peu connue est riche d’une belle variété d’itinéraires.


 


  • ATTENTION : Les montagnes de Réotier sont très tentantes pour les activités hivernales mais il faut bien garder à l’esprit que les pentes supérieures, surtout orientées nord est,sont particulièrement travaillées par le vent dans cet important carrefour aérologique. Les risques d’avalanches peuvent être sérieux, surtout  les avalanches de plaques. Seule la voie normale de la Tête de Fouran, en respectant l’itinéraire classique peut être considérée comme « sûre ». Mais dés que l’on sort sur Manouel, le Clot et même le Vallon les risques sont réels. Vigilance et adaptation doivent toujours rester le maître mot.


​NOTE IMPORTANTE :



Vestiges de la Croix historique des Résinières. Au temps du pèlerinage annuel de la St Laurent, l’emplacement où avait été érigée la croix était totalement déboisé et la croix visible de loin. Depuis la forêt est remontée, le bosquet de mélèzes a déstabilisé la croix qui ne serait plus visible aujourd’hui.


  • Croix des Résinières : IGN situe l’ancienne Croix à une altitude de 2210m sur les rochers dominant la cabane de la Selle. C’est une erreur de localisation. Pour les gens de Réotier, les résinières sont les plantations de pins et de mélèzes recouvrant la croupe rive gauche du ravin de St Thomas (le Vallon) entre le Valliret (carrefour 1875m des pistes de l’Alp et du Vallon) et le virage 2207m de la piste de l’Alp. La croix originelle était un peu plus haut à 2250m sur cette croupe, à la limite des bois. Elle servait surtout pour repérer le passage lors de la procession de la St Laurent vers le Laus : partie des villages elle passait à la Croix de Manouel, puis à celle du Vallon. De la on repérait la Croix des Résinières atteinte par un raide sentier à la limite du bois de la Casse des Résinières. De la Croix, par les alpages on traversait sur le Passon, collet à 2400m ou passe aujourd’hui la route. De la cabane de l’Alp c’était le même cheminement qu’aujourd’hui vers le Laus. Au retour, beaucoup traversaient depuis l’Alp sur la Croix de Fouran pour redescendre sur la clairière de Manouel (au bout de la piste raide actuelle à 1780m). C’était l’occasion d’un gros casse croûte bien arrosé (on avait monté du vin les jours précédents). C’était la fête, on avait la foi…mais il fallait une belle santé pour une telle randonnée. Depuis longtemps la tradition s’est perdue. On monte à l’Alp en voiture. Les sentiers ne sont presque plus visibles. La Croix séculaire est tombée, non entretenue, bousculée par un bosquet de mélèzes. En 2007 la commune décide de la restaurer. La limite supérieure de la forêt s’étant élevée, elle est dressée un peu plus haut sur le pâturage à 2290m, bien visible de la route passant quelques mètres au dessus.

La croix des Résinières 2007. Peu à peu les mélèzes se rapprochent. Si le réchauffement climatique se poursuit, elle subira le même sort que la croix historique, cinquante mètres plus bas.


La croix des Résinières 2007. Peu à peu les mélèzes se rapprochent. Si le réchauffement climatique se poursuit, elle subira le même sort que la croix historique, cinquante mètres plus bas.



Carte générale de situation.


 


COURSE N° 1 : LA TÊTE DE FOURAN (2460m) - Voie normale : croupe de la Brèche


COURSE N° 2 : LA TÊTE DE FOURAN (2460m) - Boucle de Manouel


COURSE N° 3 : LA TÊTE DE FOURAN (2460m) - Boucle du Clot


COURSE N° 4 : LE PINFOL (2649) - Différentes combinaisons


COURSE N° 5 : CRÊTE DE FOURAN (2683)


COURSE N° 6 : CRÊTES DE PRENETZ (2836) - Boucle du Laus


COURSE  N° 7 : TÊTE DE VAUTISSE (3156) - Boucle sud est


COURSE N° 8 : CRÊTE DE ROUGNOUX (3003m) - Boucle sud


COURSE N° 9 : ROCHE CHARNIERE (2420m)


 


RAQUETTES A NEIGE


Activité de plein hiver sur les sentiers, les pistes, en forêt claire ou sur les pâturages. Les plus entreprenants pourront bien sûr parcourir les itinéraires de ski de randonnée en se conformant aux règles de sécurité de cette activité.




Un vaste paradis pour la rando en raquettes. En bas à gauche, le sentier et la clairière de l’Aubrée dominée par la butte pelée de la table d’orientation. Au centre les Grands Prés au dessus du Villard sur fond de Roche Charnière et de la Crête des Rougnoux.

Selon m’importance des chutes de neige, il est possible de partir des hameaux habités en permanence. Cependant le point de départ le plus habituel est le même que pour le ski : le plateau de Truchet (1400m).


 


Boucle N° 1 : Plein hiver : la table orientation : boucle de Mikéou au départ de l’Eglise St Michel


Boucle N° 2 : Boucle du Pré d’Eymars (1467m) depuis Truchet


Boucle N° 3 : Boucle de Bouffard par les Preyts depuis Truchet


Boucle N°4 : Boucle des Villards depuis Truchet


Boucle N° 5 : Boucle de l’Alp depuis Truchet


Boucle N° 6 : Boucle Vallon -Clot- Manouel depuis Truchet


Boucle N° 7 : Boucle de la Carrière depuis Pinfol


 


ANNEXE :


cotation toponeige


Ce système a été mis au point pour les guides de la collection qui porte son nom. Il est aussi utilisé sur le site volopress.net. La cotation toponeige a été reprise par des auteurs de livres ou d’autres sites de pratiquants, français et étrangers. 
Volopress, l’éditeur, ni n’incite ni ne s’oppose à cette utilisation. Ceux qui l’estiment utile peuvent y faire référence. Deux conditions doivent être remplies, à la fois par respect du copyright et pour éviter des utilisations contradictoires du système, ce qui ne pourrait qu’apporter la confusion. Il est donc demandé, lorsque l’on se réfère à cette cotation, de se reporter à la source par un lien vers cette page (de courtes citations sont autorisées).
Des actualisations, des réponses aux questions des lecteurs, des débats sont mis en ligne, (voir mot-clef cotations).


Le système Toponeige, se compose de trois éléments principaux, une cotation ski, une cotation marche et une cotation d’exposition, ce qui peut donner en abrégé une formule du type 3.2/F/E2.


Cotation SKI


Elle comprend quatre niveaux avec trois subdivisions (ex : 3.1 = inférieur ; 3.2 = médian ; 3.3 = supérieur) et un 5ème degré ouvert vers le haut (maximum en 2007 : 5.6).


Ski 1 . Niveau initiation : il s’agit déjà de ski sur terrain alpin et non de ski nordique. Les pentes n’excèdent pas 30°, les passages ne sont pas trop étroits, le dénivelé est inférieur à 800 m, l’exposition n’est pas importante et en général le risque d’avalanche est faible.


Ski 2 . Peu de difficultés techniques : pas de pentes raides (35° au maximum) mais le dénivelé comme l’exposition à la chute ou le danger objectif peuvent être importants.


Ski 3 . Entrée dans le ski-alpinisme : passages techniques, pentes longues à 35°, passages très courts jusqu’à 40-45°. Forêts assez denses même avec pentes faibles, chemins forestiers raides.


Ski 4 . Ski de couloir ou pente raide : 40 à 45° soutenu (plus de 200 m). Terrains de moyenne montagne très accidentés ou forêts très denses même avec pentes modérées.


Ski 5 . Pentes très raides : à partir de 45° très long (plus de 300 m), sinon à partir de 50° sur 100 m.


Cotation MARCHE


C’est la cotation utilisée habituellement en alpinisme pour les courses de neige. Il y a en général une correspondance avec le ski.


R , comme « randonnée » ou « raquettes » : ski 1 et 2.1, 2.2 (quelquefois 2.3). Sauf conditions particulières (pluie verglaçante ou glace dénudée), les équipements spéciaux (crampons, etc.) sont rarement utilisés.


F, alpinisme « facile » : dès ski 2.1 sur glacier sinon de 2.3 à 3.2 (quelquefois 3.3).


PD, alpinisme « peu difficile » : ski de 3.3 à 4.2 (quelquefois 4.3).


AD, alpinisme « assez difficile » : ski de 4.3 à 5.2.


D, alpinisme « difficile » : ski à partir de 5.3.


TD (et au-delà). Jusqu’à preuve du contraire, si un itinéraire comporte de telles difficultés, celles-ci sont supposées non skiées.


La cotation « marche » figure ici pour permettre aux alpinistes non skieurs d’utiliser le toponeige lorsque la montagne est enneigée. On suppose l’intégralité du parcours réalisée à pied, à raquettes ou avec crampons. La cotation marche est aussi utile pour les skieurs (en général à la montée lors de certains circuits). Lorsque la cotation marche est nettement supérieure à celle donnée par la correspondance ci-dessus, on se trouve en présence de difficultés supposées non skiées. Les difficultés d’une autre nature que la neige (rocher ou glace) sont précisées dans la fiche technique.


Remarque. Les itinéraires sont supposés enneigés. Les cotations marche ne peuvent être comparées à celles en vigueur l’été sur une même montagne sèche. En hiver, de nouvelles courses neigeuses apparaissent… puis disparaissent. Telle course de rocher en terrain très raide mais pourvu de bonnes prises pourra être F en été mais D quand elle est enneigée. L’inverse se produit aussi : un terrain très instable et dangereux en été peut se révéler une agréable course de neige aussi bien pour le skieur que pour le piéton.


Cotation EXPOSITION


D’une façon générale il faut considérer que :


  •  dès 35°, il est impossible d’arrêter une chute sur neige glacée.
  •  à 45°, on n’enraye plus une chute par neige transformée.
  •  à partir de 50°, une chute non stoppée immédiatement est en général impossible à arrêter même en neige profonde. Outre le danger lié à la raideur de la pente, la cotation d’exposition rend compte de la présence d’un obstacle risquant de causer des blessures au skieur embarqué dans une glissade non contrôlée.

  Exposition 1  : hormis des arbres ou cailloux, il n’y a pas de gros obstacles. L’exposition est celle de la pente elle-même : sur neige dure et pente forte, le risque de blessure est cependant important.
  Exposition 2  : l’axe de la pente comprend une barre rocheuse assez importante qui aggraverait les risques de blessure en cas de chute. Si l’envol est certain, le risque de percussion ne l’est pas. Les couloirs modérément tournants font aussi partie de cette catégorie.
  Exposition 3  : le skieur effectuant une chute passerait par-dessus des falaises importantes, mais l’impact avec un obstacle n’est pas absolument certain. Les couloirs très tortueux avec risque de percussion font partie de cette catégorie (mort assez probable).
  Exposition 4  : parois très hautes (ou obstructions de type chatières) avec rebonds multiples, percussions garanties, mort certaine.


L’exposition est une donnée essentielle du ski-alpinisme, le distinguant de l’escalade dans la mesure où l’on skie par principe sans assurance. L’importance du danger contracte les muscles du skieur et a tendance à inhiber sa faculté à prendre des décisions. L’exposition a donc pour conséquence d’augmenter la difficulté.


Les autres ingrédients de la difficulté


Outre la raideur et l’exposition, il faut aussi prendre en compte :


  •  le dénivelé global et l’altitude, qui influent sur l’état de fraîcheur du skieur au moment où il aborde un passage difficile.
  • la continuité dans la pente : 500 mètres de dénivelé à 45° de moyenne sont plus éprouvants qu’un court passage à 50°.
  • la configuration de la pente : un couloir étroit encombré d’une goulotte centrale exige plus de maîtrise qu’une pente large où il est toujours possible d’allonger un dérapage.
  • l’éclairage : psychologiquement les passages à l’ombre sont plus inquiétants que ceux de même difficulté au soleil.
  • et surtout la qualité de la neige : si pour le nivologue il existe une quasi-infinité de cristaux de neige, pour le skieur il y a deux grandes catégories, les neiges tassées (équilibre sur les carres) et les neiges profondes (skis à plat avec possibilité de repos).

Ces neiges font varier la difficulté selon la raideur de la pente. Les cotations sont établies pour une qualité de neige « standard », définie comme une neige « ferme », soit de la neige de printemps « transformée », soit de la neige froide de type « grains fins ».


  • Pentes faibles : la neige poudreuse et surtout la neige croûtée rendent le ski plus difficile.
  • Pentes fortes : les neiges profondes diminuent la difficulté, les neiges dures l’augmentent.
  • Terrain accidenté (forêts denses ou torrents) : la qualité de la neige est aussi importante qu’en pente raide.

On peut considérer qu’au-dessus de 35°, pour une pente donnée, une neige très dure augmente la difficulté d’environ quatre subdivisions : une course passerait ainsi de 3.3 à 5.1 etc.